Nous avions été avertis il y a près d'un peu du choix par le jury de notre court-métrage "Apovalype notes". Quand nous reçues la notification officielle, un grand bol d'air et d'images est monté en nous. L'Amérique du Nord et l'Europe ont quasi fermé leurs frontières entre elles, et pourtant "La nuit se lève" parvient à les casser... Les peines de coeur, le sentiment de culpabilité dans son travail, sont des thèmes universels. A l'heure où "Ikea" paie une amende de 1 M d'euros, on voit que la grande entreprise n'est pas un lieu d'émancipation, d'a-planification plutôt....
Aussi, que le personnage de l'animatrice, Sibyl (joué par Marilyne Fontaine) ait à aider un travailleur indépendant qui se sent coupable d'avoir simplement fait son métier et pris de l'intérêt aux autres, en dit long sur ces entreprises où toute responsabilité est gommée dans un gloubi-boulga de pseudo vivre-ensemble. Je préfère les petites entreprises, comme celle de Michel, car elle confrontent le travailleur avec la créature/création de son métier...
Merci au Festival de Gasparilla- d'avoir choisi ce film, beau, mais car il va jusqu'à bout de la nuit, pour conjurer la mort... Il vient à bout de la mort...
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